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Bouquin-quizz n°27

Publié par le 4 août 2015

 

Bon, les poteaux, vous me paraissez d’humeur poétique, alors je ne résiste pas à l’envie de vous soumettre une petite énigme en vers.

C’est un de mes textes favoris, toutes catégories confondues. Il est d’une facture un peu différente du reste de l’œuvre (gigantesque) de son auteur, un monsieur que j’appelle affectueusement « Le Patron ».
Dans mon Panthéon personnel, il y a l’oncle Emile, Tonton Alexandre, le cousin Guy et puis… Le Patron.

 

Nous sommes deux drôles 
Aux larges épaules
Deux joyeux bandits
Sachant rire et battre
Mangeant comme quatre
Buvant comme dix

Quand buvant des litres
Nous cognons aux vitres
De l’estaminet
Le bourgeois difforme
Tremble en uniforme
Sous son gros bonnet

Nous vivons / En somme
On est honnête homme
On n’est pas mouchard
On va le dimanche
Avec Lise ou Blanche
Dîner chez Richard

Nous vivons sans gîte
Goulûment et vite
Comme le moineau
Haussant nos caprices
Jusqu’aux cantatrices
De chez Bobino

La vie est diverse
Nous bravons l’averse
Qui mouille nos peaux
Toujours en ribote
Ayant peu de botte
Et point de chapeau

Nous avons l’ivresse
L’amour, la tendresse
L’éclair dans les yeux
Des poings effroyables
Nous sommes des diables
Nous sommes des dieux

 

Bouquin-quizz n°26 ter
Bouquin-quizz n°28

5 Responses to Bouquin-quizz n°27

  1. Herry

    Cette colle est plus simple que celle de Stef (toujours pas trouvé de mon coté, tu nous donneras la réponse?)
    Il me semble (de mémoire) qu’il a vécu dans une rue qui portait son nom!

    J’aime bien un de ses « proverbes »: “Le remords, c’est le crime enfoncé dans l’âme, qui s’oxyde.”

  2. LECHAUVE Dominique

    moi j’aime bien la version de Colette Magny.
    en ce qui concerne le quizz de Stef, je suis aussi en panne. J’ai repris quelques uns de mes bouquins pour avoir une idée, mais le néant comme disait mon copain d’Hertal

  3. Thierry Poncet

    C’est le texte de Colette Magny. Le poème initial du Patron est plus long. Les souris qui hantent mes placards m’ont entendu souventes fois beugler en nocturne, aidé par le vin d’Arbois, en choeur dissonant avec la grande Colette :  » Nous sommes des diaaaaables ! »

    A noter que le soir où je l’ai récité à Zykë, je l’ai réconcilié avec la poésie.

    « Des poings effroyables », ma vie pour écrire un vers comme celui-là !

    Pour la colle à Stef, je vous ai rajouté de mon chef un indice au 26 ter.

  4. Oliv'

    Dès ce soir j’écouterai cette chanson adaptée de la poésie de Victor Hugo, que je ne connaissais pas.

    Yves Montand – le Papet – a lui aussi fait une version.

    Oui… Victor Hugo est sans doute l’Himalaya de la littérature française…

    Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne.
    Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne
    Ne sont jamais allés à l’école une fois,
    Et ne savent pas lire, et signent d’une croix.
    C’est dans cette ombre-là qu’ils ont trouvé le crime.
    L’ignorance est la nuit qui commence l’abîme.
    Où rampe la raison, l’honnêteté périt.

  5. LECHAUVE Dominique

    « Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. »
    c’est le crédo de mon instit de compagne, mais c’est de plus en plus difficile de faire admettre cette réalité.

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