Adapté du roman Zykë L’Aventure, Thierry Poncet, éditions Taurnada.
EXT Jour, Ciutadella
La Rolls est garée devant le fronton d’un vieux palais de pierres. Msieu Poncet achève de nouer une cravate sur une chemise tropicale, histoire d’aller avec son blazer incongru de sage jeune homme. Il empoigne un attaché case qu’on subodore vide et se plante devant Zykë pour inspection.
Zykë est lui aussi sur son 31, à sa manière : chemise noire impeccable, pantalon de cuir, bottes étincelantes.
Zykë :
Ouais. Le secrétaire imbécile. C’est à peu près ça…
INT Jour, palais de doña Mercedes
Les deux hommes gravissent un impressionnant et médiéval escalier de pierres.
INT Jour, boudoir de doña Mercedes
Ils sont introduits par une grosse bonne en uniforme dans un petit salon voûté auquel des fenêtres en ogives et une cohue de statues de saints donnent une allure de chapelle médiévale.
Doña Mercedes est une très vieille chose tremblotante et courbée, au profil émacié de corneille sous un crâne chauve piqué de trois ultimes cheveux bleutés. Abîmée plutôt qu’assise au fond d’un fauteuil à oreilles, elle invite d’une patte de lézard chargée de bagues le duo à prendre place autour d’un guéridon.
Doña :
C’est vous, l’écrivain français qui veut louer Bini Pati Nou ?
Zykë se fend d’une élégante courbette d’hidalgo et s’assoit.
Zykë :
Mes profonds sincères et respectueux hommages, doña Mercedes. J’ai fait garer ma Rolls Royce devant votre porche, j’espère que ça ne vous ennuie pas…
Doña :
Une Rolls !
Zykë :
J’aime le confort. Et puis je suis un écrivain à succès. Donc je suis riche. Donc j’estime avoir le droit d’en profiter. (Il sert le thé à la mémére). C’est la volonté de Dieu de réserver l’argent aux riches et la pauvreté aux pauvres.
Doña :
Comme vous parlez bien, señor Zykë ! Si les gens sont si fainéants, de nos jours, c’est que personne ne veut plus travailler.
Zykë :
Vous avez bien raison… (Il extrait de sa poche une très volumineuse liasse de billets). Aaaaaah, doña Mercedes, combien je suis heureux de connaître enfin Menorca, la plus belle des îles du monde.
Doña (conquise) :
Oooooh, señor Zykë…
Zykë :
Je sais de quoi je parle, moi qui connais le monde entier… (Il scande chaque mot qui suit d’une virevolte de la main qui tient la liasse). Je reviens tout juste de la lointaine Asie, mais j’ai aussi vécu en Amérique latine, en Afrique, sous les tropiques, dans les antipodes, aux pays des Eskimos et chez les Papous…
La vieille, hypnotisée, suit du regard les envolées et les piqués des biftons, les paupières palpitantes, des pesetas plein les pupilles.
Doña (énamourée) :
Oooooh, señor Zykë…
Zykë saisit le bord d’un billet, le tire de la liasse et le pose lentement sur la nappe. Puis, très lentement, un deuxième, très très lentement un troisième, infiniment lentement un quatrième, du geste d’un joueur qui étale les cartes d’une réussite.
Doña :
Oooooh señor.
Zykë :
Oui, belle señora…
Ayant aligné douze talbins, couvrant la largeur du guéridon, il entreprend une deuxième rangée.
Doña (défaillante) :
Señññooor…
Zykë (diabolique)
Doña…
Il étale une troisième ligne de billets.
Doña (pâmée) :
Ohouhohouh…
Zykë :
Ah, Mercedes !
INT Jour, Rolls
Zykë monte au volant.
Zykë :
On l’a, notre maison d’écrivain ! (Il presse le bouton du démarreur
et ricane). Un peu plus et elle larguait les légumes, la vieille !
EXT / INT Jour, Bini Pati Nou
Un tracteur tirant une remorque emplie d’ordures passe la grille, qu’un ouvrier est en train de dérouiller, et s’engage sur le chemin d’accès.
La caméra avance, pénètre dans le parc où une petite armée de journaliers ramassent les détritus divers et les amassent en tas. On distingue Zykë qui dirige une équipe d’élagueurs, leur faisant tailler à la machette une allée à travers le massif de figuiers de barbarie. La caméra franchit la porte d’entrée de la maison, s’arrête un instant sur des électriciens et des plombiers qui travaillent dans l’escalier et gagne la grande salle, vide de meubles, où un groupe de matrones se livre à un grand ménage sous la surveillance de Msieu Poncet.
INT Jour, Ciutadella
Msieu Poncet est au comptoir d’un bar de la ville. Il parle avec la patronne, une jolie brune qui montre tous les signes qu’elle le trouve sympathique. À une question de Msieu Poncet, elle acquiesce et l’invite à le suivre à l’extérieur.
EXT Jour, port de Ciutadella
Msieu Poncet et la patronne du bar s’avancent le long du quai où un bon nombre de barques de pêche se préparent à sortir. La brune pose des questions aux pêcheurs qui lui répondent par la négative, lui désignant une barque plus loin.
Parvenue à la barque indiquée, la brune pose une question au pêcheur qui répond par l’affirmative et saute sur le quai. Il salue Msieu Poncet et sort de sa poche une poche de plastique emplie de boules de shit. Msieur Poncet en achète une.
EXT Jour, Bini Pati Nou
Crépuscule. Un dernier tracteur chargé d’ordures s’éloigne sur le chemin, suivi du troupeau des matrones. Zykë et Msieu Poncet sont à la grille. S’approche d’eux Miguel, un paysan comique aux allures de Paul Préboist, le béret tenu respectueusement à la main.
Miguel (en espagnol s.t.) :
Bonjour monsieur le grand écrivain de livres. Je suis Miguel, le fermier d’en face, là-bas. Je suis venu voir, pardonnez-moi, si vous n’auriez pas de l’ouvrage pour moi. C’est que, pardonnez-moi, j’ai trois enfants et la terre d’ici est très pauvre…
Zykë :
Hmm… Est-ce que tu sais faire des murs de pierres ?
Miguel :
Monsieur, mon père faisait des murs. Avant lui le père de mon père. Avant lui le père du père de mon père. Avant lui…
Zykë :
C’est bon, j’ai compris.
Miguel :
Si vous avez compris, vous savez alors que vous avez devant vous le meilleur faiseur de murs de toute la région de Ciutadella. Naturellement, pardonnez-moi, c’est un peu cher…
Zykë :
Le bon travail vaut le prix qu’il vaut.
N’ayant pu retenir une lueur de convoitise matoise, Miguel s’incline bien bas.
EXT / INT Jour, Bini Pati Nou
Succession de plans courts : des ouvriers au travail dans le parc et dans la maison sous la supervision de Zykë et Msieu Poncet.
Plan sur Miguel occupé à bâtir des murs, un mouchoir noué aux quatre coins sur la tête. Il n’utilise pas de mortier. Le corps de ses murs est un magma de petits cailloux. Les deux parois, s’inclinant légèrement l’une vers l’autre, sont le résultat d’un empilement savant de grosses pierres. Pour en égaliser la surface, il casse les aspérités à petits coups répétés d’une massette, ce qui produit un bruit particulier, à la fois métallique et cristallin. Ting, ting, ting….
Au fil des plans, on constate l’avancée phénoménalement rapide des travaux. Le parc est propre. La maison aussi. Un camion de gravier blanc est répandu sur l’allée creusée dans les figuiers de barbarie.
EXT Jour, Bini Pati Nou
Zykë, Msieu Poncet et Carlos déambulent dans le parc. Tous les journaliers sont partis. Il ne reste que Miguel penché sur un de ses murets en construction, produisant son bruit particulier : ting, ting, ting….
Zykë :
Vous entendez ce bruit ? J’aime ce bruit. C’est le bruit du travail. C’est rassurant, vous comprenez ?
Msieu Poncet (docile) :
Je comprends.
Carlos ne comprend pas plus mais il acquiesce poliment.
Zykë :
Ce qu’il me faut, maintenant, c’est des fleurs. Beaucoup de massifs de fleurs pour que je puisse méditer devant. C’est très important, les fleurs, pour l’inspiration d’un écrivain. Pas vrai, Msieu Poncet ?
Msieu Poncet :
Tu m’étonnes !
Carlos :
La terre d’ici n’est pas bonne pour les fleurs. C’est de la pulvérisée, la poussière, no ? Avec de la piedra tout de suite dessous.
Zykë :
Pas grave. Je vais mettre de la terre par-dessus.
Carlos :
Mais on ne trouve pas la terre ici. Il faut la faire venir du continent.
Zykë :
Très bien.
Carlos :
Ça va être cher.
Zykë :
On n’a rien sans rien.
EXT Jour, port de Mao
Des cales ouvertes du ferry sortent trois gros camions chargés de terre arable.
EXT Jour, île
Les camions roulent en file indienne sur la route principale.
EXT Jour, Bini Pati Nou
Il existe maintenant beaucoup de murets bâtis par Miguel : des lignes dans les figuiers de barbarie, le long des allées de gravier blanc. Des carrés et un cercle délimitant des massifs vides.
Des ouvriers piochent dans trois gros tas de terre pour remplir ces massifs.
EXT / INT Jour, Bini Pati Nou
Succession de plans courts : un pépiniériste puise dans sa camionnette une multitude de fleurs (pensées, rosiers, papyrus, etc…) qu’il plante dans les massifs sous la houlette de Zykë ; d’un camion de déménagements, des hommes extraient des meubles et les emportent dans la maison, supervisés par Carlos et Msieu Poncet ; on accorde une attention particulière au transport d’un grand tableau de contreplaqué dans l’escalier qui mène au bureau puis dans celui-ci.
EXT Jour, Bini Pati Nou
Miguel, les mains sur ses reins endoloris, avec Zykë dans le parc désormais fleuri.
Miguel :
Pardonnez-moi, monsieur, il n’y a plus de murs à faire, alors est-ce que vous auriez un autre travail à me commander parce que, pardonnez-moi, j’ai trois enfants et…
Zykë :
Suis-moi, Miguel.
EXT Jour, Bini Pati Nou
Les deux hommes à l’arrière de la maison, là où finit le parc fleuri et recommence la garrigue, laquelle s’étend à perte de vue.
Zykë montre un point au sol.
Zykë :
Je veux un mur de un mètre de haut… un mètre, oui ?
Miguel :
Oui monsieur, un mètre de haut.
Zykë :
Qui part d’ici et qui va dans cette direction (il montre l’infini de la garrigue).
Miguel se masse encore les reins en grimaçant.
Miguel :
À vos ordres, monsieur.
INT Jour, maison
Crépuscule.
Zykë et Msieu Poncet déambulent dans la maison, échangeant un joint. On découvre les appartements de Msieu Poncet, au rez-de-chaussée, ceux de Zykë, une immense salle de bains refaite à neuf, la cuisine, les deux terrasses…
INT Jour, bureau
Zykë et Msieu Poncet entrent dans le bureau. Zykë se laisse tomber dans un grand fauteuil avec un soupir d’aise.
Zykë :
Et maintenant, Msieu Poncet, si on travaillait un petit peu ?
(À suivre)
Ting, ting, ting…
C’est le bruit du travail.
Tout cé travail… sur un air di flamenco, no?
https://youtu.be/2oyhlad64-s
Quand les billets sont étalés lentement sur la table et que Doña Mercedes entre en transe, un fond sonore, « Amor Mio » des Gispy Kings :
Je vois d’ici le Zykë avec son oeil mouillant, étalant les biffetons délicatement l’un après l’autre devant la mère matrone… Bonjour le tableau avec le secrétaire assorti d’une chemise hawaienne avec cravate ( c’est possible ?? )
Un petit air de mandoline napolitaine par la-dessus eût sans doute été de bon aloi, si ce n’est que la guitare flamenco se fond mieux dans le décor baléarin dirons-nous.
Évidemment prise de vue finale survolant le domaine et Miguel absorbé par son Ting! Ting! Ting! avec un visage ruisselant et vaguement depressif, le regard tourné vers l’infinité de la lande arride qu’il va devoir diviser avec son mur de 1 mètre ( à quoi ça sert ?? )
« En bon esclavagiste ® », je vois bien un gros plan Sergio Leonesque sur le regard satisfait de L’Aventurier avec en fond sonore le Ting Ting Ting du señor Miguel…
( à quoi ça sert ?? )
A rien sans doute ! Mais ce brave bougre, qui avait besoin de nourrir sa famille, a eu la chance de tomber sur un Boss arrivant d’une autre planète …
Bon, on en est pas encore sur l’aventure albanaise, mais pour ceux que cela intéresse, voici le site d’une jeune photographe albanais de talent; avec une très belle série intitulée ‘Kanoun ».
http://www.enricanaj.com/kanoun
Miguel revient plusieurs fois dans une partie du récit.
Pour ses apparitions et la construction du mur, je propose un trombone, un truc de ce genre, un instrument à vent dans une tonalité plutôt basse. Un air simple et court qui revient à chaque fois. Comme Miguel.
Très bon ça l’idée du « jingle » Miguel, on imagine bien Paul Préboist dans le rôle avec un vieux béret sur la tronche…
En parlant d’adaptation au cinéma, j’ai découvert, en passant des dialogues d’Audiard à Gabin, de Gabin à Maigret, de Maigret à Simenon, que ce dernier ( Simenon donc ) a vu ( peut-être pas toutes d’ailleurs étant décédé en 1989 ) porté à l’écran ( petit ou grand ) non moins de 281 adaptations de ses romans ou nouvelles ( deux cent quatre-vingt un ) … Pour ceux qui doutent ( et il y en a toujours !) voici ci-dessous cette liste complète, qui permet en parcourant les titres de faire un trrrrrrès long voyage à bord du cinéma français… et international. Merci Georges !
Bon bah oui Thierry… y a du boulot !
A Life in the Balance, 1955, Harry Horner avec Rafael Portillo
A Stranger in the House, 1967, Pierre Rouve
L’Affaire Saint-Fiacre, 1980, Jean-Paul Sassy
L’Aîné des Ferchaux, 1963, Jean-Pierre Melville
L’Aîné des Ferchaux, 2001, Bernard Stora
L’Ami d’enfance de Maigret, 1984, Stéphane Bertin
L’Amie de Madame Maigret, 1977, Marcel Cravenne
L’Amoureux aux pantoufles, 1986, Sébastien Robinson
L’Amoureux de Madame Maigret, 1989, James Thor
Les Anneaux de Bicêtre, 1976, Louis Grospierre
Annette et la Dame blonde, 1941, Jean Dréville
Antoine et Julie, 1981, Gabriel Axel
L’Arrestation du musicien, 1968-1969, Marc Simenon
Au rendez-vous des Terre-Neuvas, 1977, Jean-Paul Sassy
L’Auberge aux noyés, 1989, Jean-Paul Sassy
Le Baron de l’écluse, 1959, Jean Delannoy
Barrio, 1947, Ladislao Vajda
Le Bateau d’Emile, 1961, Denys de La Patellière
Betty, 1991, Claude Chabrol
Le Blanc à lunettes, 1992-1997, Edouard Niermans
La boule noire, 2015, Denis Malleval
Brelan d’as, 1952, Henri Verneuil
La Cage d’Emile, 1968-1969, Marc Simenon
La Californie, 2006, Jacques Fieschi
Les Caves du Majestic, 1944, Richard Pottier
Les Caves du Majestic, 1987, Maurice Frydland
Cécile est morte, 1943, Maurice Tourneur
Cécile est morte, 1967, Claude Barma
Cécile est morte, 1994, Denys de La Patellière
Ceux de la soif, 1989, Laurent Heynemann
La chambre bleue, 2014, Mathieu Amalric
Le Charretier de la « Providence », 1980, Marcel Cravenne
Le Chat, 1971, Pierre Granier-Deferre
Le Château de l’Arsenic, 1986, Patrick Dromçoole
Le Chien jaune, 1932, Jean Tarride
Le Chien jaune, 1968, Claude Barma
Le Chien jaune, 1988, Pierre Bureau
Le Client du samedi, 1985, Pierre Bureau
Les Clients d’Avrenos, 1992-1997, Philippe Venault
Le Club des vieilles dames, 1968-1969, Jean Salvy
La Colère de Maigret, 1983, Alain Levent
Le Commissaire Maigret à Pigalle, 1967, Mario Landi
Les Complices, 2013, Christian Vincent
Les Complices, 1985, Stanislas Barabas
Les Complices, 1998, Serge Moati
Coup de lune, 1992-1997, Eduardo Mignona
Cour d’Assises, 1987, Jean-Charles Tacchella
Le Crime de Monsieur Stil, 1992-1997, Claire Devers
Crime impuni, 1989, Peter Gardos
La Croqueuse de diamants, 2000, André Chandelle
The Crystal Ball, 1962, John Harrison
La Danseuse du Gai-Moulin, 1981, Jean-Paul Sassy
De moedwillige vergissing, 1964, pour la télévision hollandaise
La Demoiselle en bleu pâle, 1986, Marc Simenon
Les Demoiselles de Concarneau, 1987, Edouard Niermans
Der Mörder, 1979, Ottokar Runze
Dernier Refuge, 1940, Jacques Constant
Dernier Refuge, 1947, Marc Maurette
Le Docteur Tant-Pis, 1968-1969, Marc Simenon
Les dossiers de l’Agence O, 1968-1969,
L’Ecluse no 1, 1970, Claude Barma
Emile à Cannes, 1968-1969, Marc Simenon
En cas de malheur, 1958, Claude Autant-Lara
En cas de malheur, 2010, Jean-Daniel Verhaeghe
En plein cœur, 1998, Pierre Jolivet.
L’Enterrement de Monsieur Bouvet, 1980, Guy-André Lefranc
Equateur, 1982, Serge Gainsbourg
L’Etoile du Nord, 1981, Pierre Granier-Deferre
L’Etrangleur de Montignac, 1968-1969, Marc Simenon
The Experts, 1961, Andrew Osborn pour la télévision anglaise
Les Fantômes du chapelier, 1981, Claude Chabrol
Félicie est là, 1968, Claude Barma
La Fenêtre des Rouet, 1988, Joseph Rusnak
Feux Rouges, 2004, Cédric Kahn
Le Fils Cardinaud, 1987, Gérard Mordillat
Le Flair du petit docteur, 1986, Marc Simenon
La Folle de Maigret, 1975, Claude Boissol
Le Fond de la bouteille, 1955, Henry Hathaway
The Fontenay Murders, 1963, Alan Bridges
Les Frères Rico, 1957, Phil Karlson
Le Fruit défendu, 1952, Henri Verneuil
La fuite de Monsieur Monde, 2004, Claude Goretta
Les Gens d’en face, 1992-1997, Jesus Garay
La Guinguette à deux sous, 1975, René Lucot
High Politics, 1962, la BBC pour la télévision anglaise
L’Homme au petit chien, 1978, Jean-Marie Degesves
L’Homme de la Tour Eiffel, 1948, Burgess Meredith
L’Homme de Londres, 1943, Henri Decoin
L’Homme de Londres, 1988, Jan Keja
L’homme de Londres, 2008, Bela Tarr
L’homme qui regardait passer les trains, 1953, Harold French
L’Homme tout nu, 1968-1969, Marc Simenon
L’Horloger de Saint-Paul, 1973, Bertrand Tavernier
Il y a encore des noisetiers, 1977, Jean-Paul Sassy
L’Inconnu dans la maison, 1992, Georges Lautner.
Les Inconnus dans la maison, 1941, Henri Decoin
Les Innocents, 2006, Denis Malleval
L’Inspecteur cadavre, 1968, Michel Drach
Jeumont, 51 minutes d’arrêt, 1989, Gilles Katz
Jusqu’à l’enfer, 2009, Denis Malleval
Keishi to benchi no otoko, 1978, Hashimoto Shinya avec Kinya Aikawa (Commissaire Maigret), diffusé en 1978.
Keishi to kieta shitai, 1978, Onada Yoshiki
Keishi to seifu-kōkan, 1978, Inoue Akira
Affare Picpus, 1965, Mario Landi
Escalier de fer, 2013, Denis Malleval
Lettre à ma mère (adaptation théâtrale), 2012, Robert Benoît
The Liars, 1961, Rudolph Cartier pour la télévision anglaise
Liberty Bar, 1979, Jean-Paul Sassy
Long Cours, 1996, Alain Tasma
Love from Felicie, 1962,
Madame Quatre et ses enfants, 1998, Philippe Berenger
Maigret, 1970, Claude Barma
Maigret à l’école, 1971, Claude Barma
Maigret à l’école, 2002, Yves de Chalonge
Maigret à New York, 1990, Stéphane Bertin
Maigret a peur, 1976, Jean Kerchbron
Maigret a peur, 1996, Claude Goretta
Maigret à Vichy, 1984, Alain Levent
Maigret and the Burglar’s Wife, 1995, John Glenister
Maigret and the Maid, 1993, Stuart Burge
Maigret and the Minister, 1993, Nick Renton pour la télévision anglaise
Maigret au Picratt’s, 1985, Philippe Laik
Maigret aux Assises, 1971, Marcel Cravenne
Maigret chez le ministre, 1987, Louis Grospierre
Maigret chez le ministre, 2002, Christian de Chalonge
Maigret chez les Flamands, 1991, Serge Leroy
Maigret chez les Flamands, 1976, Jean-Paul Sassy
Maigret chez les riches, 1999, Denys Granier-Deferre
Maigret dirige l’enquête, 1954, Stany Cordier
Maigret en Arizona, 1981, Stéphane Bertin
Maigret en Finlande, 1996, Pekka Parikka
Maigret en meublé, 1972, Claude Boissol
Maigret en vacances, 1971, Claude Barma
Maigret et l’affaire Nahour, 1978, René Lucot
Maigret et l’affaire St Fiacre, 1959, Jean Delannoy
Maigret et l’affaire Saint-Fiacre, 1995, Denys de La Patellière
Maigret et l’ambassadeur, 1980, Stéphane Bertin
Maigret et l’écluse no 1, 1994, Olivier Schatzky
Maigret et l’enfant de chœur, 1997, Pierre Granier-Deferre
Maigret et l’enfant de chœur, 1988, Michel Subiela
Maigret et l’homme de la rue, 1988, Jean Kerchbron
Maigret et l’homme du banc, 1973, René Lucot
Maigret et l’homme du banc, 1993, Etienne Périer
Maigret et l’homme tout seul, 1982, Jean-Paul Sassy
Maigret et l’improbable M. Owen, 1997, Pierre Koralnik
Maigret et l’indicateur, 1979, Yves Allégret
Maigret et l’inspecteur cadavre, 1998, Pierre Joassin
Maigret et l’inspecteur Malgracieux, 1988, Philippe Laik
Maigret et la dame d’Etretat, 1979, Stéphane Bertin
Maigret et la Grande Perche, 1974, Claude Barma
Maigret et la Grande Perche, 1991, Claude Goretta
Maigret et la jeune morte, 1973, Claude Boissol
Maigret et la maison du juge, 1991, Bertrand Van Effenterre
Maigret et la nuit du carrefour, 1992, Alain Tasma
Maigret et la tête d’un homme, 1995, Juraz Herz
Maigret et la vente à la bougie, 1995, Pierre Granier-Deferre
Maigret et la vieille dame, 1994, David Delrieux
Maigret et la vieille dame de Bayeux, 1988, Philippe Laik
Maigret et le clochard, 1982, Louis Grospierre
Maigret et le corps sans tête, 1974, Marcel Cravenne
Maigret et le corps sans tête, 1992, Serge Leroy
Maigret et le fantôme, 1971, René Lucot
Maigret et le fantôme, 1993, Hannu Kahakorpi
Maigret et le fou de Bergerac, 1979, Yves Allégret
Maigret et le Liberty Bar, 1997, Michel Favart
Maigret et le marchand de vin, 1978, Jean-Paul Sassy
Maigret et le pendu de Saint-Pholien, 1981, Yves Allégret
Maigret et le port des brumes, 1995, Charles Nemès
Maigret et le tueur, 1978, Marcel Cravenne
Maigret et le voleur paresseux, 1988, Jean-Marie Coldefy
Maigret et les braves gens, 1982, Jean-Jacques Goron
Maigret et les caves du Majestic, 1992, Claude Goretta
Maigret et les plaisirs de la nuit, 1991, José Pinheiro
Maigret et les témoins récalcitrants, 1978, Denys de La Patellière
Maigret et les témoins récalcitrants, 1993, Claude Sibra
Maigret et Monsieur Charles, 1977, Jean-Paul Sassy
Maigret et son mort, 1970, Claude Barma
Maigret fait mouche, 1966, Alfred Weidenmann
Maigret hésite, 1975, Claude Boissol
Maigret s’amuse, 1983, René Lucot
Maigret se défend, 1984, Georges Ferraro
Maigret se défend, 1993, Andrzej Kostendo
Maigret se fâche, 1972, François Villiers
Maigret se trompe, 1981, Stéphane Bertin
Maigret se trompe, 1994, Joyce Bun˜uel
Maigret tend un piège, 1957, Jean Delannoy
Maigret tend un piège, 1996, Juraz Herz
Maigret voit double, 1999, François Luciani
Maigret voit rouge, 1963, Gilles Grangier
Maigret voyage, 1987, Jean-Paul Carrère
Maigret, Lognon et les gangsters, 1977, Jean Kerchbron
La Main, 1989, Carlo Rolla
La maison de Félicie, 2003, Christian de Chalonge
La Maison des sept jeunes filles, 1942, Albert Valentin
La Maison du canal, 1988, Joseph Rusnak
La Maison du Canal, 2003, Alain Berliner
La Maison du juge, 1969, René Lucot
La Marie du port, 1950, Marcel Carné
Megre i Chelovek Na Skameyke, 1973, Vyacheslav Brovkin
Megre u ministra, , Vyacheslav Brovkin pour la télévision soviétique
Meurtre dans un jardin potager, 1998, Edwin Baily
Midnight Episode, 1950, Gordon Parry
The Mistake, 1960, Andrew Osborn pour la télévision anglaise
Mon ami Maigret, 1973, François Villiers
Mon ami Maigret, 2000, Bruno Gantillon
Monsieur Gallet, décédé, 1987, Georges Ferraro
Monsieur Hire, 1988, Patrice Leconte
Monsieur Joseph, 2007, Olivier Langlois
Monsieur La Souris, 1942, Georges Lacombe
La Mort d’Auguste, 1988, Milo Dor
La Mort de Belle, 1960, Edouard Molinaro
La Morte qui assassina, 1988, Youri
Le mouchoir de Joseph, 1988, Jacques Fansten
Murder on Monday, 1962, Terence Williams
La neige était sale, 1952, Luis Saslavsky
Le Notaire de Châteauneuf, 1988, Gérard Gozlan
La Nuit du carrefour, 1932, Jean Renoir
La Nuit du carrefour, 1969, François Villiers
La Nuit du carrefour, 1984, Stéphane Bertin
L’Ombre chinoise, 1969, René Lucot
L’Ours en peluche, 1993, Jacques Deray.
L’Ours en peluche, 1982, Edouard Logereau
Panique, 1946, Julien Duvivier
Le Passager clandestin, 1957, Ralph Habib
Le Passager clandestin, 1992-1997, Agusti Villaronga
La Patience de Maigret, 1984, Alain Boudet
La Patience de Maigret, 1993, Andrzej Kostendo
Le petit docteur, 1986,
La Petite Fleuriste de Deauville, 1968-1969, Jean Salvy
Picpus, 1943, Richard Pottier
Pietr-le-Letton, 1972, Jean-Louis Muller
La Pipe de Maigret, 1988, Jean-Marie Coldefy
La Piste de l’homme roux, 1986, Marc Simenon
Le Policier de Tanger, 1992-1997, Stephen Whittaker
Le Port de la tentation, 1946, Lance Comfort
Le Port des brumes, 1972, Jean-Louis Muller
Le Président, 1960, Henri Verneuil
Le Prisonnier de Lagny, 1968-1969, Jean Salvy
Quartier nègre, 1990, Pierre Koralnik
Le Rapport du gendarme, 1987, Claude Goretta
The Revolver, 1960, Chloe Gibson pour la télévision anglaise
Le Revolver de Maigret, 1985, Jean Brard
Le Riche Homme, 1988, Jan Keja
Le Sang à la tête, 1956, Gilles Grangier
Les Scrupules de Maigret, 1976, Jean-Louis Muller
Signé Picpus, 1968, Jean-Pierre Decourt
Signé Picpus, 2003, Jacques Fansten
The Simple Case, 1961, Gérard Glaister pour la télévision anglaise
La Sœur dans l’ombre, 1990, Xavier Schwartenberger
Stan le Tueur, 1990, Philippe Laik
Strip-tease, 1987, Michel Mitrani
Le Suspect, 1989, Yves Boisset
Tempête sur la Manche, 1989, Edouard Logereau
Le Temps d’Anaïs, 1987, Jacques Ertaud
La Tête d’un homme, 1932, Julien Duvivier
La Tête d’un homme, 1967, René Lucot
La Tête d’un homme, 1983, Louis Grospierre
La tête haute, 2005, Gérard Jourd’hui
Burglar’s Wife, 1960, Julian Amyes pour la télévision anglaise
Lost Life, 1963, Adapté pour la télévision anglaise
Le Train, 1973, Pierre Granier-Deferre
Le Train de Vienne, 1989, Caroline Huppert
Les Trois Bateaux de la Calanque, 1968-1969, Jean Salvy
Trois Chambres à Manhattan, 1965, Marcel Carné
Tsena Golovy, 1992, Nikolai Hijsky
Un crime en Hollande, 1976, René Lucot
Un échec de Maigret, 1987, Gilles Katz
Un meurtre de première classe, 1999, Christian de Chalonge
Un Noël de Maigret, 1983, Jean-Paul Sassy
Un nouveau dans la ville, 1987, Fabrice Cazeneuve
Une confidence de Maigret, 1981, Yves Allégret
Une femme a crié, 1986, Eric Le Hung
Les Vacances de Maigret, 1995, Pierre Joassin
La Vérité sur Bébé Donge, 1952, Henri Decoin
Le Veuf, 1989, Paul Cammermans
La Veuve Couderc, 1971, Pierre Granier-Deferre
Le Vieillard au portemine, 1968-1969, Jean Salvy
Les Volets verts, 1988, Milo Dor
Le Voleur de Maigret, 1982, Jean-Paul Sassy
Le Voyageur de la Toussaint, 1943, Louis Daquin
Le Voyageur de la Toussaint, 2007, Philippe Laïk
Je crains pour ma part d’être atteint de cette étrange maladie appelée tsundoku en japonais qui consiste à acheter des livres sans jamais les lire… pour ma part il s’agit sans doute d’une forme bénigne car les livres sont commencés – la vie secrète des arbres, Peter Wohlleben ( succès en librairie ), les complices, Simenon – mais pas finis. Le plus récent terminé c’est… Alma !
Les vieux gars J’ai entendu à plusieurs reprises tout récemment que les murs “ à sec” sont désormais considérés comme patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO ( tout comme le Reggae ). Ils parcourent en effet les plaines et les collines de l’Europe du nord au sud , de l’est à l’ouest y compris les ìles, et sont “ le plus bel exemple de l’harmonie entre les constructions humaines et la nature”… qu’y disent !
Moi je pense qu’il y a une bonne âme qui travaille à l’UNESCO qui est aussi un fidèle du blog et qui, ému par la prestation répétée, continue, laborieuse et méritante de Miguel, a décidé de marqué le coup… le bougre apréciera bien sùr !
Cizia ne s’y était pas trompé et Je me souviens pour ma part avoir vu ces murs à perte de vue dans le paysage irlandais il y a quelques années et d’en étre resté – tu sais quoi ? baba ! Sacré Miguel, encore bravo !
Je pense que tu as raison, Mr Manhattan (sur lagune). C’est comme ça, exactement comme ça, que ça a dû se passer. Vive l’UNESCO !
On dira ce qu’on voudra ça fait quand même plaisir d’avoir de tes nouvelle surtout que les écrivain d’aujourd’hui savent plus écrire français quand y causent…
L’agent infiltré de l’unesco ne peut être qu’Oliv. Voila pourquoi il nous balance des biographies de Simenon en flux tendus, le tout en espérant nous endormir…le complot était bien monté…
Diantre! Je suis repéré… enfilons vite un gilet jaune pour tromper l’ennemi et nous fondre dans la foule…
Ce coup-là c’est sùr : on est gouverné par des lascars qui fixent le prix le prix de la betterave et qui ne seraient pas fichus de faire pousser des radis…
Camarades, le jour est proche où on n’aura plus que l’impôt sur les os…Arf Arf !
D’ailleurs pourquoi certains n’auraient-ils pas tout ? Il y en a qui n’ont rien. Ca fait l’équilibre …
Cizia Zykë aimait les fleurs ???
Vous devriez lire le livre, c’est tout expliqué dedans, y compris les fleurs…
https://www.taurnada.fr/catalogue/roman/zyke-l-aventure/
Je suis désolé Sergent Garcia, mais les écrits des mythomanes ne m’intéressent pas !
Ils me font tout juste rigoler…
Dis donc sir machin truc, si ça t’intéresse pas alors qu’est ce que tu fous sur ce blog garçon ? t’as perdu une roue ?
Les pervers narcissiques m’ont toujours fait rire…
NO COMMENT !