Saint-Meurtre
Saint-Meurtre-sur-Loue 17
Tout le mois de juillet a régné un tintouin de tous les diables à Saint-Mesmin (dans ta poire, ah, ah !). L’évènement le plus notable, tan–ta–ra–ta–tatan, sonnez buccins, pétaradez clairons : Grande-Saucisse, de son appellation officielle Mademoiselle le Commandant Pascaline Berthelet, a été dépêchée de Besançon avec quatre gendarmes subalternes pour prendre la direction de … Continuer la lecture
Saint-Meurtre-sur-Loue 16
Donc, la Mémé s’affaire, inconsciente de la prédatrice qui attend le bon moment pour l’attaquer. Elle va et vient dans la cuisine obscure, éclairée seulement par le lumignon de la sainte mère de Dieu à côté du lit, c’est-à-dire un simple reflet bleuté, et par l’ampoule de 25 Watts du cellier dont elle laisse … Continuer la lecture
Saint-Meurtre-sur-Loue 15
Au début du mois de juillet : récidive. Nouveau crime. Victime : Mélisse Gonthier, veuve et dame à chats qu’on appelait couramment « la Mémé ». On disait également la Radine, la Pingre, l’Avare, mais pour ça on attendait qu’elle ne fût pas à proximité, sous peine pour le médisant de se prendre un bon coup de … Continuer la lecture
Saint-Meurtre-sur-Loue 14
La nuit suivante, je me suis retrouvé dans la clairière au-dessus d’Anlong Veng, avec ce diable nabot de Vouch qui ricanait, m’ordonnait de manger (niam baï !) et répétait que c’était délicieux (chniagn ! chniagn !) avec une garniture de haricots de soja. Vouch qui riait tandis que Sa-Poeng gémissait attaché à son arbre le … Continuer la lecture
Saint-Meurtre-sur-Loue 13
« Lune de miel avec Luna ». L’expression est on ne peut plus juste car, comme pour les jeunes mariés, ce temps-là fut une vraie foire au sexe. Au cul, comme elle disait. Au cul grave, waoh ! Au fil de cette maigre coulée de jours, nous n’arrêtâmes pas de nous empoigner. Nous frotter de toute la … Continuer la lecture